
Le 26 mars, Léa Blivet et Florian Guerry ont eu le plaisir d’arbitrer le même match. Retour sur une expérience rare pour nos deux arbitres.
Ils sont quatre à repésenter le FC Mordelles chaque week-end en tant qu’arbitres officiels. La semaine passée, Léa Blivet et Florian Guerry ont eu la chance d’être arbitres assistants sur le même match. Un fait assez rare sur lequel sont revenus nos deux licenciés.
Quédillac – Le Rheu (R3)
Tout d’abord comment se fait-il que vous vous soyez retrouvés sur la même rencontre ?
Léa : “C’est Alain Bethuel qui choisi ses désignations pour le week-end. La semaine passée, il avait deux arbitres à placer à la touche en R3 et c’est tombé sur nous. Puis le fait que l’arbitre central soit observé, il s’est peut-être dit qu’il savait à qui il avait à faire en nous mettant à la touche.”
Flo : “C’est assez rare. D’habitude je suis plus sur la touche en R2 pour ma part. Mais ça s’est fait comme ça. Il s’est peut-être dit que comme on était du même club ce serait sympa pour nous.”
Quelle a été votre première réaction lors de la désignation commune ?
Flo : “Je me suis dit que c’était cool ! Puis c’est vrai que quand tu tournes à trois c’est plus convivial parce qu’on est souvent seul. Tu rencontres d’autres arbitres et tu créés des liens avec eux.”
Léa : “Pareil ! Puis ça permet de se donner des conseils aussi.”
Quel est l’avantage d’arbitrer à trois justement ?
Flo : “Tu peux comparer ton arbitrage et moi ça m’aide à progresser là-dessus. Parce que quand tu fais la touche en R2 tu croises des arbitres qui ont un très bon niveau puisqu’ils font le centre en R2 et la touche en N3.”
Léa : “Leur gestion de match (au central) est bien plus formatrice que tout ce que l’on nous dira en théorie. C’était mon premier match à la touche en R3. Globalement je n’ai pas appris sur l’arbitrage pure mais j’ai découvert ce que l’on attendait d’un arbitre de touche par rapport au placement, aux décisions, en communication mais aussi des petits codes de gestuelle.”
Quels sont les avantages d’arbitrer avec quelqu’un du même club ?
Léa : “On peut faire du covoiturage et c’est pratique ! Ça permet aussi d’échanger avant les matchs et de se raconter des petites anecdotes.”
Flo : “Tu arrives plus détendu au match. Et puis on peut débriefer ensemble c’est sympa.”
Comment avez-vous vécu la journée ?
Flo : “J’étais content d’être là avec Léa. On a passé un bon après-midi dans un club familial qu’est Quédillac.”
Léa : “J’avais les supporters derrière moi qui discutaient mais dans le bon sens donc c’était sympa. On a été très bien accueillis. Les gens ont discuté avec nous puisqu’on est arrivé en avance.”
Le fait d’être ensemble, il n’y a pas eu de déconcentration de votre part ?
Flo : “Une fois que le match démarre tu es dans ton truc et puis on ne peut pas échanger.”
Un mot pour résumer l’expérience ?
Léa : “À refaire !”
Flo : “C’est ça !”
Avec qui ?
Léa : “Mon papa ! Il était jaloux (rires).”